Subjonctif présent, imparfait, passé et plus-que-parfait.
Vous avez l’impression de ne rien comprendre et que ce mode de la conjugaison française ne sert à rien ?
Pourtant, sans le savoir, vous l’utilisez régulièrement dès que vous exprimez vos craintes et vos espoirs…
Plus facile à dire qu’à écrire, il faut comprendre sa mécanique pour bien le maîtriser.
Pour vous aider, Réussir à l’école fait toute la lumière sur la conjugaison que les élèves détestent tous : le subjonctif !
Ce qu’il faut savoir concernant le subjonctif
Le subjonctif est l’un des nombreux modes de la conjugaison française.
On l’utilise dès qu’une proposition est introduite par « que« .
Par exemple :Qu’il ait réussi me réjouit beaucoup.
Contrairement à l’indicatif qui est perçu comme le mode de la réalité immédiate, le subjonctif est plutôt associé à la notion d’éventualité.
Il présente une idée ou une action motivée par un sentiment comme :
- la crainte – exemple : J’ai peur que tu ne saches quoi dire ;
- le souhait – exemple :Je veux que tu ailles là-bas ;
- la volonté – exemple : Il faut que tu fasses ça ;
- l’ordre – exemple : Qu’il entre !
- etc..
Le subjonctif se décline en quatre temps :
- deux temps simples : les subjonctifs du présent et de l’imparfait ;
- deux temps composés : les subjonctifs du passé et du plus-que-parfait.
Bien souvent il y a une confusion avec les temps de l’indicatif car ils se ressemblent à l’oral mais pas à l’écrit.
Voici quelques conseils pour ne plus faire d’erreurs !
Les temps simples du subjonctif
Le subjonctif présent et ses exceptions
Pour quasiment tous les verbes, il est formé à partir :
- du radical du présent de l’indicatif à la troisième personne du pluriel ;
- et des terminaisons suivantes : e, es, e, ions, iez, ent.
Par exemple : Que je pense, que tu partes, qu’il finisse, que nous parlions, que vous couriez, qu’ils viennent.
Pour certains verbes du troisième groupe, le radical est parfois différent de celui de l’indicatif.
Une astuce, pour le trouver, est d’employer la formule « il faut que ».
Par exemple : Il faut que je sache ; il faut que nous puissions.
Exceptions : les verbes avoir et être ont des terminaisons particulières.
Que j’aie, que tu aies, qu’il ait, que nous ayons, que vous ayez, qu’elles aient.
Que je sois, que tu sois, qu’elle soit, que nous soyons, que vous soyez, qu’ils soient.
Le subjonctif imparfait : comment çà marche ?
Vous devrez le former à partir :
- du radical du passé simple de l’indicatif ;
- et des terminaisons en : sse, sses, t, sions, siez, sent.
Par exemple : Que je pensasse, que tu partisses, qu’il finît, que nous parlassions, que vous courussiez, qu’ils vinssent.
Les temps composés
Le subjonctif passé : explications
Pour le conjuguer, vous devez assembler :
- les auxiliaires avoir ou être au subjonctif présent ;
- et le participe passé du verbe conjugué.
Par exemple : Que je sois parti, que tu ais pensé, qu’il se soit lavé, que nous soyons partis, que vous ayez pensé, qu’elles se soient lavées.
Le subjonctif plus-que-parfait en détails
Il est formé à partir :
- des auxiliaires avoir ou être au subjonctif imparfait ;
- et du participe passé du verbe conjugué.
Par exemple : Que je fusse parti, que tu eusses pensé, qu’il se fût lavé, que nous fumes partis, que vous eussiez pensé, qu’ils se fussent lavés.
Subjonctif : une astuce pour ne pas se tromper
A l’oral, subjonctif et indicatif peuvent se ressembler et il est parfois difficile de déterminer comment écrire le verbe conjugué.
Pour lever le doute, nous vous conseillons de remplacer la personne du verbe conjugué par une autre personne comme dans cet exemple.
Pour progresser, il faut qu’il (coure ou court) chaque jour.
Comment conjuguer le verbe courir ?
Pour le savoir, remplacer il par nous, vous obtenez alors :
Il faut que nous courions chaque jour.
C’est donc le subjonctif !
La bonne réponse est donc « Pour progresser, il faut qu’il coure chaque jour« .